Table des matières
- Pourquoi lEurope de lEst séduit les petits entrepreneurs allemands
- Roumanie : la micro-entreprise à 1 % – L’essentiel en un clin d’œil
- Bulgarie : Flat Tax à 10 % – Le classique des paradis fiscaux de l’UE
- Comparatif direct : Roumanie vs. Bulgarie pour entrepreneurs allemands
- Quelle option pour quel profil dentrepreneur ?
- Étapes pratiques pour se lancer
La semaine dernière, j’ai reçu un e-mail de Thomas, entrepreneur en marketing digital à Munich :
« Richard, je paie presque 50 % d’impôts en Allemagne. Un ami m’a parlé d’une taxation à 1 % en Roumanie et 10 % en Bulgarie. C’est vrai ? Et quel pays me conviendrait le mieux ? »
Cette question, je l’entends chaque jour.
Voici la réponse honnête :
Oui, les deux options sont bien réelles. Mais – c’est crucial – elles fonctionnent de manière totalement différente.
La micro-entreprise à 1 % en Roumanie est parfaite pour les petits business digitaux, tandis que la Flat Tax bulgare à 10 % offre plus de flexibilité pour les structures en croissance. Ces deux pays font partie de l’UE, ce qui garantit la sécurité juridique.
Le problème ? La plupart des entrepreneurs allemands ignorent quelle solution leur convient.
C’est pourquoi je vous invite aujourd’hui à un tour d’horizon détaillé de ces deux systèmes. Pas comme simple consultant théorique, mais en tant que praticien aguerri du terrain.
Prêt pour une comparaison sans langue de bois ?
Votre RMS
Pourquoi lEurope de lEst séduit les petits entrepreneurs allemands
Avant d’entrer dans le vif du sujet, dissipons un malentendu :
L’Europe de l’Est n’est plus une « zone grise ».
Ces pays sont des membres à part entière de l’UE, avec des systèmes fiscaux modernes. Ils misent volontairement sur une fiscalité légère pour attirer les entrepreneurs étrangers.
Pays membres de l’UE : Sécurité juridique & avantages fiscaux
Le vrai atout, c’est l’appartenance à l’UE. Cela implique :
- Liberté de circulation : Vous pouvez vous installer partout dans l’UE
- Droit unifié : Le droit européen prime sur la loi nationale
- Conventions de non double imposition : Protection contre la double imposition fiscale
- Libre circulation des capitaux : Votre argent circule sans entrave
De nombreux petits entrepreneurs allemands ont sauté le pas en Europe de l’Est. La tendance n’a fait qu’augmenter ces dernières années.
Tendance : Les Allemands découvrent les alternatives à l’Est
Pourquoi ce boom ?
La raison est simple : les entrepreneurs allemands sont matraqués fiscalement.
Un freelance allemand dégageant 60 000 € par an paie autour de 28 000 € d’impôts et cotisations sociales, contre seulement 600 € en Roumanie et 6 000 € en Bulgarie.
Incomparable. C’est un autre univers.
Les deux pays offrent aussi une vraie modernité d’infrastructure. Bucarest et Sofia disposent d’un Internet souvent supérieur à celui de nombreuses villes allemandes. Le coût de la vie y est environ 40 à 60 % inférieur à celui de l’Allemagne.
Roumanie : la micro-entreprise à 1 % – L’essentiel en un clin d’œil
Le statut de micro-entreprise roumain est un cadeau pour les nomades digitaux.
Voici les faits bruts :
Conditions pour la micro-entreprise roumaine
La taxe de 1 % s’applique si :
- Plafond du chiffre daffaires : Maximum 500 000 Lei (environ 100 000 €) par an
- Effectif : 9 salariés maximum
- Secteur d’activité : Aucun secteur exclu (IT, conseil, e-commerce – tout est possible)
- Condition de résidence : Au moins 183 jours/an en Roumanie
Le génie du système ? Vous payez 1 % sur le chiffre d’affaires, pas sur le bénéfice.
Un instant – cela sonne mal à première vue, non ?
En fait, c’est brillant. Pourquoi ? Plus besoin de tenue de comptes complexe. Pas de calculs de bénéfice sophistiqués. Finies les discussions avec l’administration sur les charges déductibles.
Vous facturez 50 000 € ? Vous payez 500 € d’impôts. Point.
Concrètement : démarches et inscription
L’inscription est d’une simplicité étonnante :
Étape | Durée | Coût | Remarque |
---|---|---|---|
Création de l’entreprise | 3-5 jours | 300-500 € | En ligne ou sur place possible |
Ouverture du compte bancaire | 1-2 jours | 50-100 € | Présence physique requise |
Déclaration fiscale | 1 jour | 0 € | Automatique lors de la création |
Enregistrement du domicile | 1 jour | 30 € | Auprès de l’administration locale |
L’ensemble du processus prend environ une semaine. Beaucoup plus rapide que la création d’une GmbH allemande.
Cerise sur le gâteau ? Vous pouvez mandater un avocat local pour tout gérer. Comptez 800–1 200 € pour un service complet. En Allemagne, vous économisez cette somme en deux mois seulement.
Limites & pièges du système à 1 %
Voici le revers de la médaille :
Sécurité sociale : Il faut ajouter au moins 12 % pour la maladie et la retraite. À 50 000 € de chiffre daffaires, comptez donc 6 000 € de plus.
Condition de résidence : 183 jours/an en Roumanie sont obligatoires. L’administration allemande vérifie avec attention.
Distribution des bénéfices : Pour percevoir les bénéfices en tant que particulier, il faut ajouter 5 % d’impôt sur les dividendes.
La charge totale réelle s’établit donc à environ 18–20 % du chiffre d’affaires. Reste bien mieux que l’Allemagne – mais nous sommes loin des « 1 % » annoncés.
Soyons honnêtes : la réalité ne colle pas toujours aux promesses marketing.
Bulgarie : Flat Tax à 10 % – Le classique des paradis fiscaux de l’UE
La Bulgarie procède différemment.
Ici, pas de promesses marketing : la Flat Tax à 10 % correspond vraiment à 10 % sur le bénéfice. Point.
Comment fonctionne la Flat Tax bulgare
Le système est limpide :
- Impôt sur les sociétés : 10 % sur le bénéfice (société)
- Impôt sur le revenu personnel : 10 % sur les revenus privés
- Taxe sur les dividendes : 5 % lors de la distribution des bénéfices
- Sécurité sociale : Environ 15 % (plafonnée à 3 000 € maximum par an)
L’énorme avantage ? Vous déduisez toutes vos charges. Bureau, voiture, ordinateur, repas pros – tout réduit le bénéfice imposable.
Exemple de calcul pour 60 000 € de chiffre d’affaires, 40 000 € de bénéfice :
Poste | Allemagne | Bulgarie | Économie |
---|---|---|---|
Impôt société | 6 000 € | 4 000 € | 2 000 € |
Impôt local (Gewerbesteuer) | 1 400 € | 0 € | 1 400 € |
Sécurité sociale | 9 600 € | 3 000 € | 6 600 € |
Impôt sur dividendes | 8 500 € | 1 800 € | 6 700 € |
Total | 25 500 € | 8 800 € | 16 700 € |
L’économie ? Plus de 16 000 € par an. De quoi partir en vacances, ou acheter une voiture – ou les deux !
Autres avantages pour les citoyens européens
En tant qu’Allemand, vous profitez datouts supplémentaires :
Pas de durée minimale de séjour : Vous n’avez pas besoin de vivre en Bulgarie. Une domiciliation, quelques passages suffisent.
Liberté d’établissement européenne : Votre société bulgare opère sans contrainte partout en Europe.
Banques : E-banking moderne, souvent proposé en anglais.
Non double imposition : L’accord entre l’Allemagne et la Bulgarie évite tout cumul d’impôts.
Création d’entreprise et fiscalité en Bulgarie
La création de société est très professionnelle :
- Formes juridiques : EOOD (équivalent EURL) ou OOD (équivalent SARL)
- Capital minimum : 1 Lev (env. 0,50 €) pour EOOD, 5 000 Lev (2 500 €) pour OOD
- Délai de création : 5 à 10 jours ouvrés
- Coût : 800–1 500 € (avocat et notaire compris)
Les obligations courantes restent raisonnables :
- Déclarations de TVA mensuelles (si besoin)
- Calcul du bénéfice trimestriel
- Rapport annuel
- Comptabilité (externalisable pour 150–300 €/mois)
Cela demande plus de suivi qu’en Roumanie, mais reste beaucoup plus simple qu’en Allemagne.
Comparatif direct : Roumanie vs. Bulgarie pour entrepreneurs allemands
Entrons dans le concret.
Quel pays colle le plus à votre business ? Tout dépend de trois critères : votre chiffre d’affaires, votre style de vie et vos ambitions de croissance.
Charge fiscale : la vérité des chiffres
Voici la comparaison sans détour selon votre volume d’affaires :
Chiffre daffaires annuel | Roumanie (1 %) | Bulgarie (10 %) | Allemagne | Meilleure option |
---|---|---|---|---|
30 000 € | 5 400 € (18 %) | 4 500 € (15 %) | 12 000 € (40 %) | Bulgarie |
60 000 € | 10 800 € (18 %) | 8 800 € (15 %) | 25 500 € (43 %) | Bulgarie |
90 000 € | 16 200 € (18 %) | 13 500 € (15 %) | 42 000 € (47 %) | Bulgarie |
120 000 € | Non autorisé | 18 000 € (15 %) | 58 000 € (48 %) | Bulgarie |
À noter : Chiffres roumains incluant impôt 1 % + charges sociales + impôt sur dividendes. Valeurs bulgares calculées avec 50 % de marge bénéficiaire.
Surprise ? La Bulgarie l’emporte presque partout.
Le « 1 % » roumain est séduisant sur le papier, mais les charges additionnelles font la vraie différence. Et au-delà de 100 000 €, c’est fini.
Bureaucratie & démarches
Ici, la Roumanie prend l’avantage :
Roumanie :
- Comptabilité ultra simple
- Pas de calcul de bénéfice compliqué
- Déclaration fiscale trimestrielle (une page)
- Démarches administratives limitées
Bulgarie :
- Comptabilité complète requise
- Déclarations de TVA mensuelles
- Rapport annuel obligatoire
- Frais de conformité supérieurs (2 000–4 000 €/an)
Pour un débutant, la Roumanie est idéale. Pour les sociétés installées, la charge administrative bulgare reste supportable.
Coût de la vie & infrastructure
Les deux pays offrent un excellent rapport coût/qualité :
Roumanie (Bucarest) :
- Loyer moyen : 400–800 € pour un T2
- Sortie au restaurant : 8–15 € par personne
- Internet : exceptionnel (100 Mbit/s pour 10 €)
- Liaisons aériennes : bonnes, mais moins variées qu’à Sofia
Bulgarie (Sofia) :
- Loyer moyen : 300–600 € pour un T2
- Sortie au restaurant : 6–12 € par personne
- Internet : très bon (50 Mbit/s pour 8 €)
- Liaisons aériennes : excellentes (vols directs pour l’Allemagne)
Les deux capitales abritent des communautés expatriées dynamiques. Sofia affiche un meilleur réseau aérien, Bucarest brille par son infrastructure IT.
Quelle option pour quel profil dentrepreneur ?
Venons-en à la question centrale :
Quel pays s’adapte à votre projet ?
Mon expérience révèle des profils clairs. Voici mon point de vue sans filtre :
Roumanie : le choix des petits entrepreneurs du digital
Profil idéal :
- Freelances et consultants < 80 000 € de CA
- Nomades digitaux qui voyagent beaucoup
- Entrepreneurs allergiques à la paperasse
- Ceux qui veulent se lancer facilement
Exemple : Sarah, webdesigner à Hambourg, gagne 45 000 €/an. Après impôts, il lui reste 28 000 € en Allemagne. En Roumanie ? 37 000 €. Et la vie y coûte moins cher.
Pour Sarah, c’est synonyme d’une meilleure qualité de vie et moins de stress.
Attention : L’obligation de résidence, ce n’est pas une plaisanterie. 183 jours, c’est 183 jours. Le fisc allemand vérifie rigoureusement.
Bulgarie : l’idéal pour les entreprises en expansion
Profil idéal :
- Entrepreneurs e-commerce dépassant 60 000 € de CA
- Agences avec plusieurs employés
- Structures ayant des clients internationaux
- Entrepreneurs visant la croissance
Exemple : Marcus gère une agence de marketing avec 180 000 € de revenus annuels. Impôts en Allemagne : 78 000 €. En Bulgarie ? 27 000 €.
Économiser 51 000 € l’an vaut bien l’effort administratif.
Le bonus : Pas d’obligation de résidence. Marcus peut vivre en Allemagne et piloter sa société bulgare à distance.
Stratégies combinées : tirer parti des deux mondes
C’est là que ça devient intéressant :
Les entrepreneurs aguerris cumulent parfois les deux systèmes. Comment ?
Stratégie 1 : transition progressive
- Démarrer en Roumanie (faible CA, simplicité administrative)
- Basculer en Bulgarie dès qu’on dépasse 80 000 €
- Optimisation fiscale à chaque étape de la croissance
Stratégie 2 : séparation des fonctions
- Société roumaine pour les activités opérationnelles
- Holding bulgare pour le portage et la thésaurisation
- Synergie des avantages fiscaux
Ces montages sont légaux, mais complexes : il faut consulter un spécialiste.
Malgré tout, cela prouve : avec de la créativité, on peut optimiser les deux régimes.
Étapes pratiques pour se lancer
Assez de théorie. Comment s’y prendre, concrètement ?
Voici mon mode d’emploi éprouvé au fil des missions :
Préparation en Allemagne
Étape 1 : Faire le point sur sa situation fiscale
- Calculer sa charge actuelle
- Estimer le potentiel d’économie à l’Est
- Consulter son fiscaliste allemand
- Vérifier l’impôt sur la plus-value de départ (« exit tax »), antigel des plus-values
Étape 2 : Comprendre le cadre légal
- Éplucher les conventions fiscales
- Exploiter la liberté d’établissement de l’UE
- Prendre en compte la fiscalité des sociétés étrangères contrôlées
- Vérifier les exigences de substance minimale
Le conseil clé : Investissez dans un vrai conseil professionnel. 2 000 € pour un expert, ce sont 20 000 € d’ennuis évités plus tard.
Démarches sur place : à quoi sattendre
Roumanie – Chronologie :
- Jours 1-2 : Arrivée, recherche de logement
- Jours 3-5 : Création, ouverture du compte bancaire
- Jours 6-7 : Enregistrement de résidence, inscription fiscale
- Jours 8-10 : Premiers contacts, installation de l’infrastructure
Bulgarie – Chronologie :
- Jours 1-3 : Avocat, création de la société
- Jours 4-6 : Compte bancaire, formalités fiscales
- Jours 7-10 : Trouver un comptable, installer les process compliance
- Jours 11-14 : Lancer l’activité
Récapitulatif des coûts :
Poste | Roumanie | Bulgarie |
---|---|---|
Création d’entreprise | 800–1 200 € | 1 000–1 500 € |
Premier logement | 800–1 200 € | 600–1 000 € |
Frais de déplacement | 300–500 € | 200–400 € |
Divers | 400–800 € | 500–900 € |
Total | 2 300–3 700 € | 2 300–3 800 € |
Éviter les pièges fiscaux
Les erreurs classiques (et comment les éviter) :
Erreur 1 : Fausses démarches à l’étranger
Problème : société « fictive » à l’étranger, activité réelle en Allemagne.
Solution : Créer de la substance réelle – bureau, salariés, clientèle locale.
Erreur 2 : Ignorer la fiscalité des sociétés étrangères contrôlées
Problème : Les fisc allemands imposent à posteriori les revenus passifs.
Solution : Prouver une activité effective, transférer les fonctions opérationnelles.
Erreur 3 : Sous-estimer l’exit tax
Problème : Départ = imposition des plus-values latentes.
Solution : Étaler le transfert, planifier soigneusement.
Erreur 4 : Négliger la compliance
Problème : Oublis de déclarations en Allemagne.
Solution : Remplir toutes les obligations, documenter rigoureusement.
Mon conseil ? Travaillez avec des experts connaissant les deux législations. Ce sera rentable dès la première année.
Mon bilan personnel
Après ce panorama, voici mon avis en toute transparence :
Les deux solutions sont valables. Mais elles correspondent à des profils d’entrepreneurs bien différents.
Le modèle roumain à 1 % est idéal pour débuter : peu de paperasserie, réussite rapide, coûts raisonnables. Mais la condition de résidence et le plafond de chiffre d’affaires limitent la flexibilité.
La Flat Tax bulgare à 10 % est plus professionnelle : un peu plus de complexité, mais aussi bien plus de potentiel. Aucune résidence imposée, croissance sans limite, pleine intégration à l’UE.
Ma recommandation ?
Pensez petit, visez grand.
Si vous réalisez moins de 60 000 € de CA et aimez bouger : Roumanie.
Si votre chiffre d’affaires dépasse 60 000 € et que vous voulez vous développer à l’international : Bulgarie.
En cas de doute, faites-vous conseiller. Les 2 000 € investis dans un vrai conseil valent de l’or.
Car soyons honnêtes : économiser 16 000 € d’impôts chaque année justifie tous les efforts.
Des questions sur votre cas spécifique ? Écrivez-moi. Nous trouverons la solution optimale pour votre entreprise, ensemble.
Votre RMS
Foire aux questions (FAQ)
La délocalisation en Roumanie ou en Bulgarie est-elle légale ?
Oui, totalement. Les deux pays appartiennent à l’UE, et la liberté d’établissement est un droit fondamental. Il suffit de remplir toutes ses obligations de déclaration et de créer une présence réelle sur place.
Comment fonctionne l’assurance maladie en Roumanie et en Bulgarie ?
En tant que citoyen européen, vous avez accès à l’assurance santé locale. Les cotisations sont nettement plus basses qu’en Allemagne. Sinon, vous pouvez aussi choisir une assurance privée valable dans toute l’UE.
Dois-je vraiment passer 183 jours en Roumanie ?
Oui, c’est à prendre au sérieux. Le fisc allemand vérifie via billets d’avion, débits de carte et autres justificatifs. En Bulgarie, il n’y a pas cette contrainte.
Que devient mon obligation fiscale en Allemagne ?
Après une radiation régulière, la domiciliation fiscale illimitée en Allemagne prend fin. Mais vos revenus de source allemande restent imposés. La convention de double imposition évite toute double charge.
Quels sont les frais courants en Bulgarie ?
Comptez 2 000 à 4 000 € par an pour la compatibilité, la fiscalité et la compliance. En Roumanie, c’est plutôt 800–1 500 €, mais avec moins de souplesse.
Puis-je simplement transférer ma société allemande ?
C’est possible, mais complexe. Il est souvent plus simple de fonder une nouvelle entité sur place et de transférer l’activité petit à petit. Demandez conseil.
Quelle forme juridique choisir ?
En Roumanie, la SRL (micro-entreprise) fait référence. En Bulgarie, on opte pour l’EOOD (SARL unipersonnelle) ou OOD (SARL classique).
En combien de temps le déménagement est-il amorti ?
Avec 60 000 € de chiffre d’affaires annuel, vous économisez environ 10 000 à 15 000 € d’impôts chaque année. Les frais de transfert de 3 000 à 5 000 € sont donc amortis en 3 à 6 mois.