Dubai Internet City : Création dentreprise tech et développement logiciel en 7 jours – Freezone IT avec Microsoft et Google pour voisins

Dubai Internet City Setup : Pourquoi les entrepreneurs tech regarderont vers Dubai en 2025

Voici une véritée qui dérange sur l’Allemagne : Les développeurs software y payent souvent plus de 40 % d’impôts. Sur un chiffre d’affaires annuel de 200 000 euros, il vous restera à peine 110 000 euros après impôts et cotisations sociales. À Dubai Internet City ? 9 % d’impôt sur les sociétés. Zéro impôt sur le revenu. Pas de TVA sur les services IT. Résultat : sur les mêmes 200 000 euros, vous conservez 182 000 euros. Soit 72 000 euros de plus chaque année.

Dubai Internet City : L’oasis tech du Moyen-Orient

Dubai Internet City (DIC pour les intimes) n’est pas une freezone comme les autres. C’est le Silicon Valley du Moyen-Orient. Fondée en 2000, elle accueille aujourd’hui plus de 1 600 entreprises. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : – Plus de 24 000 professionnels y travaillent chaque jour – 60 % des sièges IT régionaux sont installés à DIC – Croissance moyenne de 15 % par an Mais là où ça devient vraiment intéressant, en tant que développeur :

Pourquoi Microsoft, Google et SAP sont ici – et pourquoi vous devriez y être aussi

Ces géants nont pas jeté leur argent par les fenêtres. Ils savent trois choses : 1. Position stratégique : Dubaï est le hub idéal entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique. D’ici, vous touchez 2 milliards de personnes, à moins de 8 heures de vol. 2. Infrastructures de pointe : Internet fibre optique 10 Gbit/s en standard. Coupures de courant ? Presque inconnues. Bureaux ? Modernes et abordables. 3. Marché du talent : 200 nationalités travaillent à Dubaï. Les meilleurs développeurs d’Inde, du Pakistan, d’Europe et des États-Unis choisissent DIC. Résultat ? Vous nêtes pas juste spectateur du progrès tech. Vous êtes au cœur de l’action.

Les atouts de Dubai Internet City pour les développeurs software allemands

Soyons honnêtes : Dubaï ne convient pas à tout le monde. Mais si vous remplissez ces trois critères, la suite devrait vous intéresser :

• Vous développez des logiciels ou proposez des services IT
• Votre clientèle est internationale (pas uniquement allemande)
• Vous êtes prêt à passer plus de 183 jours/an hors d’Allemagne

Alors Dubai Internet City vous offre ce que l’Allemagne ne vous donnera jamais : Une activité professionnelle complète, zéro impôt sur le revenu, une sécurité juridique totale. Trop beau pour être vrai ? Voyons comment ça fonctionne concrètement.

La Roadmap sur 7 jours : création de votre entreprise à Dubai Internet City, étape par étape

J’entends déjà : « Richard, ça prendra des mois ! » Faux. Bien préparé, un setup à Dubai Internet City se boucle en une semaine. Voici ma roadmap éprouvée sur 7 jours :

Jours 1-2 : Préparatifs en Allemagne

Jour 1 : Réunir et certifier vos documents Vous aurez besoin :

• Passeport (valable au moins 6 mois)
• Concept business en anglais (2-3 pages suffisent)
• Preuve de capital de départ (minimum 50 000 AED ≈ 12 500 euros)
• Casier judiciaire (moins de 3 mois)
• Diplôme universitaire ou certificat professionnel

Important : Tous les documents allemands doivent recevoir l’apostille du Ministère des Affaires Étrangères – délai de 3 à 5 jours ouvrés. Prévoyez ce temps. Jour 2 : Réserver le nom de la société Votre agent business (on en reparle) réserve votre nom auprès de la Dubai Internet City Authority. Frais : ~500 AED (125 euros). Astuce : Un nom avec « Technologies », « Solutions » ou « Digital » est validé plus rapidement.

Jours 3-4 : Arrivée et recherche de bureaux à Dubaï

Jour 3 : Arrivée et premiers rendez-vous Vous atterrissez à Dubaï et rencontrez votre agent business. Les meilleurs agents se reconnaissent à trois éléments : – Un vrai bureau physique dans DIC – Au moins 20 créations réussies comme références – Parle allemand ou anglais couramment Coût pour un agent professionnel : 8 000-12 000 AED (2 000-3 000 euros). Jour 4 : Visite des bureaux et bail C’est le concret : on choisit votre bureau. Les options :

Mon conseil : Commencez en Flexi Desk. Upgrade possible plus tard.

Jours 5-6 : Démarches administratives et demande de licence

Jour 5 : Dubai Internet City Authority Avec votre agent, vous allez au guichet DIC. À fournir : – Demande de licence – Bail de bureau – Tous les documents certifiés – Concept business Traitement : 24-48 heures. Coût : 15 000-20 000 AED (3 750-5 000 euros), selon la licence. Jour 6 : Préparation à l’ouverture du compte bancaire Avant même la licence en main, prenez rendez-vous bancaire. Les choix les plus prisés : – Emirates NBD (transferts internationaux rapides) – ADCB (frais réduits) – HSBC (idéal si déjà client HSBC Europe)

Jour 7 : Licence reçue et ouverture du compte bancaire

Le grand jour : Votre licence DIC vous est remise. Juste après : rendez-vous à la banque. Licence en poche, tout s’accélère. Compte ouvert sous 2-3 heures généralement. Bravo : vous êtes officiellement entrepreneur à Dubai Internet City.

Et après ces 7 jours ?

Durant les 2-3 semaines suivantes, votre agent gère : – Demande de visa pour vous et vos employés – Permit de résidence (Emirates ID) – Inscription à la TVA (si besoin) – Permis de travail Quant à vous ? Vous pouvez déjà commencer à travailler. Soyons honnête : c’était la partie facile. Le plus important commence maintenant.

Dubai Internet City vs. autres IT-Freezones : Ce que savent Microsoft et Google

Voici une vérité qui dérange : Toutes les Freezones de Dubaï ne se valent pas. Beaucoup de consultants « oublient » de vous préciser les différences – ils touchent des commissions sur certaines zones. Pas moi. Voici donc une analyse honnête :

Dubai Internet City vs. DMCC : le showdown tech

Dubai Multi Commodities Centre (DMCC) est moins cher, c’est sûr. Mais…

Mon verdict : Pour les développeurs, DIC vaut chaque dirham en plus.

Pourquoi Microsoft et Google ont choisi DIC

Ces groupes ont des armées de juristes et fiscalistes. Leur choix fut réfléchi : 1. Stabilité réglementaire : Aucune aggravation des règles fiscales pour les sociétés existantes à DIC depuis 2000. Un signe de fiabilité rare. 2. Attractivité des talents : Les meilleurs spécialistes IT veulent travailler à DIC. Pas dans une Freezone « généraliste ». 3. Reconnaissance internationale : Une adresse DIC, c’est un sésame pour vos clients, investisseurs, partenaires. 4. Infrastructures techniques : Électricité redondante, backup Internet, Disaster Recovery. On ne trouve pas ça partout. Vous profitez de ces atouts vous aussi.

Dubai Internet City vs. Abu Dhabi Global Market (ADGM)

ADGM est souvent présenté comme « l’alternative supérieure », surtout par les consultants d’Abou Dhabi. La réalité :

• Pro ADGM : Droit anglais, coûts parfois plus bas
• Contre ADGM : Moins d’entreprises tech, trajets plus longs, accès international aérien limité

Pour les développeurs : DIC sort gagnant 8 fois sur 10. À moins que vous ayez une raison très particulière pour Abu Dhabi.

L’atout caché : le réseau DIC

Le vrai bonus : Les affaires se font autour d’un café à DIC. À côté de vous, quelqu’un prépare une appli. À la table d’à côté, une startup lève des fonds. Ces rencontres par hasard valent de l’or. Dans les autres freezones ? Rien de tout ça. Donc : si vous hésitez entre DIC et une zone moins chère, posez-vous la question : Économisez 5 000-10 000 AED… ou ouvrez la porte à des contrats à six chiffres ? La plupart du temps, il n’y a pas photo.

Développement logiciel à Dubaï : avantages fiscaux et cadre légal

C’est ici que ça devient pointu pour vous, développeur : Dubaï a réformé sa fiscalité en 2023. Beaucoup « d’experts » ont semé la panique. À tort. La réalité : Dubaï n’a jamais été aussi favorable aux IT.

Corporate Tax à Dubaï : 9 % – mais pas pour tout le monde

Depuis juin 2023, les sociétés aux Émirats payent 9 % d’impôt société. Mais : seulement sur les bénéfices au-dessus de 375 000 AED (≈ 94 000 euros). Donc, pour vous : Chiffre d’affaires 200 000 €, bénéfice 94 000 € : 0 % d’impôt société. Chiffre d’affaires 400 000 €, bénéfice 200 000 € : 9 % sur 106 000 € = 9 540 €. En Allemagne : Le même bénéfice serait imposé à hauteur de 35 000-45 000 €. Faites le calcul : l’économie annuelle atteint 25 000 € au minimum.

TVA sur services IT : le champion caché

Une info que beaucoup zappent : Les services IT pour clients hors Émirats sont exempts de TVA. Ça donne : – Développement software pour client allemand : 0 % TVA – SaaS pour utilisateurs européens : 0 % TVA – Appli vendue à des Américains : 0 % TVA UAE uniquement : TVA de 5 %. En conclusion : Vos tarifs sont ultra compétitifs à l’international.

Impôt sur le revenu : pourquoi les développeurs allemands sy retrouvent

Dubaï ne taxe jamais l’impôt sur le revenu. C’est inscrit dans la loi. Mais : les règles fiscales allemandes continuent de s’appliquer. Les points cruciaux : Éviter l’imposition au départ : – Vendre vos parts de GmbH avant expatriation – Ou restructurer avant le départ Garder la règle des 183 jours : – Maximum 182 jours/an en Allemagne – Trace écrite de vos séjours Pas d’établissement stable en Allemagne : – Pas de bureaux fixes – Pas d’employés allemands – Pas d’activité permanente depuis l’Allemagne Important : Conseil fiscal allemand indispensable avant le départ.

Protection de la propriété intellectuelle (IP) à Dubaï

Pour un développeur, le code est le principal actif. Dubaï offre une vraie protection IP : Brevets logiciels : – Reconnus et applicables – Accords internationaux (WIPO, Convention de Paris) – Enregistrement rapide (3-6 mois) Droit d’auteur : – Code source protégé d’office – Enregistrement optionnel pour plus de sécurité – Reconnaissance internationale Marques : – Enregistrement abordable (2 000-5 000 AED) – Protection GCC possible – Procédures en ligne

Droit du travail : constituer une équipe tech

Envie d’embaucher des devs ? Dubaï simplifie la vie : Visas pour profils IT : – Skilled Worker Visa : 3+ ans d’expérience – Investor Visa : pour fondateurs et dirigeants – Freelancer Visa : pour sous-traitants Salaire et atouts : – Aucun salaire minimum en Freezone – Salaires nets d’impôt – Horaires flexibles – Télétravail officiellement accepté Protection emploi : – Plus souple qu’en Allemagne – Période d’essai modulable – Contrats projet possibles C’est l’idéal pour les équipes tech agiles.

Compliance pour sociétés de développement logiciel

Dubaï a fixé des règles claires pour l’IT. Si vous les respectez, tranquillité assurée : Chaque année :

• Audit si chiffre d’affaires > 3 millions AED (pour les grandes structures)
• Déclaration Corporate Tax (depuis 2024)
• Déclarations TVA (si inscrit)
• Renouvellement de licence (chaque année)

Coût annuel : 15 000-25 000 AED pour une société type. En Allemagne : le seul coût du comptable dépasse souvent ce budget. Message limpide : à Dubaï, développer c’est non seulement fiscalement avantageux, mais c’est simple aussi.

Création d’entreprise à Dubai Internet City : coûts, documents et délais

Passons aux choses sérieuses : Combien coûte VRAIMENT un setup à Dubai Internet City ? Le tout compris. Sans frais cachés. Sans mauvaise surprise.

Le vrai coût du setup – sans filtre

Coûts de création (one shot) :

Coûts récurrents (par an) :

Pour être honnête : L’investissement la 1re année sera de 18 000-26 000 €. Les années suivantes : 10 000-16 000 € par an. Comparaison Allemagne : Les économies fiscales couvrent ces frais… trois à cinq fois, généralement.

Liste des documents : ce qu’il vous faut vraiment

Voici la checklist complète, sans détour : Documents personnels :

• Passeport (6 mois mini de validité) – 2 copies certifiées
• Extrait du casier judiciaire (moins de 3 mois) – apostillé
• Diplôme ou certificat professionel – apostillé
• CV anglais
• Photos passeport (fond blanc, 4×6 cm, 8 exemplaires)

Documents business :

• Concept business en anglais (2-3 pages)
• Preuve de capital (relevé bancaire ou attestation)
• Bail bureau à Dubaï
• NOC (No Objection Certificate) de l’ancien employeur, si salarié

À retenir : – Tous les documents allemands : apostille du Ministère des Affaires Étrangères – Traduction anglaise par traducteur assermenté – Originaux à prendre (des copies sont faites sur place)

Timeline : le déroulement

Semaines –2 à –1 (préparation Allemagne) : – Réunir/apostiller les documents – Mandater l’agent business – Proposer et réserver le nom – Réserver le vol pour Dubaï Semaine 1 (setup à Dubaï) : – Jours 1-2 : arrivée, rendez-vous agent, premières démarches – Jours 3-4 : visite des bureaux, signature du bail – Jours 5-6 : DIC Authority, dépôt demande de licence – Jour 7 : reçu de la licence, ouverture du compte bancaire Semaines 2-4 (post-setup) : – Demande et obtention du visa – Demande d’Emirates ID – Permis de travail, si besoin – Enregistrement TVA selon situation Dès la semaine 5 : vous êtes opérationnel.

Pièges classiques – comment les éviter

Piège 1 : Mauvais choix de licence – Licence développement logiciel : dev pur – Licence IT services : conseil/support – Trading général : vente de software Mon conseil : Prenez la licence développement logiciel. La plus modulable. Piège 2 : Bureau mal choisi Tous les bureaux DIC ne se valent pas. À éviter : – Sans accès 24/7 – Espaces partagés avec wifi instable – Bail sans possibilité d’évolution Piège 3 : Mauvaise banque Pour un dev, voici mon ranking : – Emirates NBD : meilleure connectivité internationale – ADCB : frais les plus bas – HSBC : top si déjà client Piège 4 : Complications visa – Privilégiez l’Investor Visa (et non l’Employee Visa) – N’acceptez pas les setups avec sponsor – Prévoyez 2-3 semaines pour le visa Avec cette roadmap, vous évitez 90 % des pièges classiques. Morale : le setup DIC est totalement gérable… à condition d’être bien préparé.

Après la création : démarrer votre activité tech à Dubai Internet City

Félicitations ! Votre licence DIC est validée, votre compte bancaire ouvert, le 1er visa estampillé dans votre passeport. Maintenant, place à l’essentiel : faire tourner le business. Voici ce que j’ai appris pendant trois ans à DIC – ce qu’aucun agent ne vous dira.

Les 30 premiers jours : check-list DIC

Semaine 1-2 : Bases administratives

• Demander l’Emirates ID : À faire tout de suite. Sans, vous êtes inexistant à Dubaï.
• Numéro mobile Dubaï : Etisalat ou du, au début le prepaid suffit.
• Activation carte bancaire : Testez les virements, online banking.
• Souscrire à DEWA : Électricité/eau pour le bureau. Obligatoire, même Flexi Desk.

Semaine 3-4 : Mise en place business

• Mise en place logiciel compta : Zoho Books, QuickBooks – compatibles avec la fiscalité locale.
• Activation banque pro en ligne : Indispensable pour les virements globaux.
• Vérifiez si besoin de TVA : Inscription dès 375 000 AED de CA.
• Premières factures : Testez les paiements sur des petits projets.

Gagner des clients : exploitez l’atout Dubai

Là, ça devient fun : Une adresse DIC ouvre de nouvelles portes. Décalage horaire : Dubai (UTC+4) est idéal : – Europe : 1-3 heures de décalage (calls idéal aprem) – Inde : 1,5 heure d’avance (chevauchement parfait) – Singapour : 4 heures d’avance (calls matinaux) En pratique : Discutez le même jour avec Londres ET Bangalore. Effet réputation : « Nous développons depuis DIC » = crédibilité immédiate : – LinkedIn : « Software Developer @ Dubai Internet City » – Signature mail : « Your Company Name, Dubai Internet City » – Site web : « Powered from the heart of Middle East innovation »

Banque et paiements : ce qui fonctionne vraiment

Virements internationaux : Emirates NBD est cher (25-50 AED/virement), mais rapide. Alternatives : – Wise (ex-TransferWise) : fonctionne UAE – Remitly : pour paiements réguliers – Western Union Business : gros montants Paiements CB reçus : – Stripe : disponible via société UAE – PayPal : limité mais possible – Network International : processeur local Crypto-friendly : Dubaï accueille la crypto… mais : – Documentez toutes les opérations – Privilégiez des plateformes établies (Binance, BitOasis) – Informez votre banque si opération crypto

Constituer une team : recruter à DIC

Talents locaux vs. remote vs. expat :

Mon conseil : Mixez junior local et seniors en remote. Coût visa employé : – Visa salarié : 3 000-5 000 AED / personne – Famille : +2 000 AED par membre – Renouvellement annuel : 1 500-2 500 AED

Optimiser vos impôts : stratégies avancées

Vous êtes expert Dubai maintenant – place à l’optimisation : Structure IP holding : – Votre société détient l’IP – Les clients EU/DE paient des licences – Les redevances arrivent net d’impôt à Dubai Distribution bénéfices : – Zéro retenue à la source sur dividendes – Parfait pour revenus passifs – Réinvestissement non taxé Expansion internationale : – Dubai = hub Afrique/Asie – Création de filiales ailleurs – Attention au transfert pricing (si gros volumes)

Vivre à Dubaï : équilibre vie pro/perso d’entrepreneur tech

Se loger : – Dubai Marina : moderne, cher, ambiance expat – JLT : plus abordable, proche DIC – Downtown : luxe, mais loin de DIC Loyer (1 chambre) : – Marina : 80 000-120 000 AED/an – JLT : 60 000-90 000 AED/an – Downtown : 90 000-150 000 AED/an Networking : – Évents DIC : meetups mensuels – GITEX : top salon annuel – Entrepreneur meetups : pitchs hebdos Astuce perso : Adhérez au Emirates Golf Club. Les deals majeurs se nouent là ! Bilan après trois ans à DIC : Ce n’est pas parfait. Mais c’est LA place pour les devs software internationaux. Les avantages fiscaux sont réels. Les opportunités colossales. Les obstacles surmontables. Votre RMS

Questions fréquentes sur le setup Dubai Internet City

Puis-je garder ma société allemande active en parallèle ?

En principe oui, mais attention à la notion détablissement stable. Si vous passez plus de 183 jours à Dubaï et dirigez votre société allemande depuis là-bas, une succursale fiscale allemande peut être créée — avec des obligations fiscales à la clé. Idéalement, séparez bien vos activités entre les deux sociétés.

Quel est le capital minimum requis pour ouvrir une société à DIC ?

Il n’existe pas de capital social minimum légal. Mais la plupart des banques réclament la preuve de 50 000 AED (~12 500 euros) pour ouvrir le compte. Côté setup, le budget total de 28 000-40 000 AED suffit généralement.

Faut-il vraiment passer plus de 183 jours à Dubaï ?

Pour ne plus être imposé en Allemagne, oui. Vous ne pouvez pas passer plus de 182 jours/an en Allemagne. Les Emirats eux-mêmes n’imposent aucune durée minimale, mais un passage tous les 180 jours est nécessaire pour le renouvellement du visa. La résidence fiscale des Émirats est délivrée à partir de 90 jours/an de présence.

Puis-je fonder une société DIC comme développeur solo ?

Absolument. Beaucoup de dev solo à succès utilisent DIC. En Flexi Desk (15 000-25 000 AED/an), les charges fixes restent gérables. Si vous dépassez 100 000 € de CA/an, l’approche est clairement rentable.

Comment fonctionne l’assurance maladie à Dubaï ?

L’assurance santé est obligatoire. En tant qu’entrepreneur à DIC, vous optez pour une formule privée. Coût : 3 000-8 000 AED/an pour une base solide. Beaucoup conservent aussi leur assurance maladie allemande à titre de backup.

Que devient ma retraite allemande ?

Expatrié à Dubaï, vous pouvez cotiser volontairement à la retraite allemande. Ou bien adhérer à un plan de retraite privé local. Beaucoup d’expats adoptent des pensions internationales. Faites-vous conseiller pour optimiser.

Ouvrir un compte bancaire à Dubaï : facile ou non ?

Avec une licence DIC, c’est une formalité. Emirates NBD, ADCB, HSBC acceptent les sociétés DIC sans problème. Rendez-vous : 2 à 4 heures. Compte actif le jour même. Sans licence, c’est mission impossible.

Puis-je faire venir ma famille à Dubaï ?

Oui, un Investor Visa permet des visas pour époux(se) et enfants (moins de 18 ans). Frais : ~2 000 AED par membre. Les écoles internationales sont excellentes, mais chères (20 000-80 000 AED/an).

Et la TVA, pour mes clients allemands ?

Services IT de Dubaï vers des clients B2B allemands : exonérés de TVA UAE (0 %). L’entreprise allemande doit par contre appliquer la TVA en reverse charge. Pour du B2C, ça peut se compliquer — une inscription TVA DE sera alors souvent nécessaire.

Quel est le plus gros inconvénient de DIC ?

Le coût de la vie à Dubaï. Les loyers, restos et loisirs sont nettement plus chers qu’en Allemagne. Attention : chaleur extrême (plus de 40°C l’été) et choc culturel garanti. Un essai d’un an est conseillé.